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Découverte. En Suède, des runes traduisent l’anxiété climatique des Vikings au IXe siècle

La nouvelle excite les runologues, ces savants qui étudient de mystérieuses inscriptions écrites dans un alphabet germain oublié. L’un des textes les plus connus, visible au sud de Stockholm, fait référence à une catastrophe naturelle, assure un livre recensé par le quotidien suédois Dagens Nyheter.

Comme bon nombre de Suédois, Lars Linder, l’auteur de l’article paru dans Dagens Nyheter, a vu de ses propres yeux la pierre de Rök. Haute de près de 4 mètres, elle se dresse près d’une église du même nom, recouverte d’un étrange texte gravé, peint en rouge : quelque 760 signes remontant au début du IXe siècle, considérés comme la plus longue inscription runique au monde. Puis, “comme des millions de touristes”, il est reparti un brin sceptique. “Car dans toute son expressivité monumentale et païenne, la pierre est plutôt inaccessible.”

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La ponctuation est aléatoire, les mots manquent de place et sont écrits dans un vieux norrois, langue scandinave médiévale, partiellement méconnue. Dès lors, “l’espace laissé à l’interprétation est presque vertigineux […]. En comparaison, les cryptologues qui ont déchiffré les codes allemands pendant la Seconde Guerre mondiale avaient une tâche facile”, ironise Lars Linder.

Catastrophe climatique majeure

Jusqu’à ces derniers temps, l’acceptation générale du texte voulait qu’il soit un fragment de mythologie nordique faisant référence aux exploits guerriers d’un roi au VIe siècle. Mais voilà que l’an dernier, quatre runologues ont assuré avoir cassé le code. L’un d’eux, Henrik Williams, le raconte dans un livre paru cet automne en Suède, La Pierre de Rök et la Fin du monde.

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Selon ces chercheurs, les inscriptions font allusion à une catastrophe climatique majeure survenue à la même époque,

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