Critique de Thor: Love and Thunder sans spoiler : du rock, des chèvres et des dieux
Le nouveau film dédié à Thor est maintenant en salles. Les héros et les héroïnes de la saga font face à un grand méchant interprété par Christian Bale. La recette humoristique du réalisateur Taika Waititi parvient-elle à convaincre encore, après Ragnarok ? Critique sans spoilers.
Qui n’a jamais rêvé d’embarquer sur les flots célestes à bord d’un vaisseau viking tiré par deux chèvres géantes qui bêlent sans cesse ? C’est la proposition constante de Thor : Love and Thunder, au cinéma ce 13 juillet 2022. Le changement d’ambiance avec Doctor Strange 2 est radical : cette nouvelle aventure avec Chris Hemsworth, Tessa Thompson et Natalie Portman est pop, colorée et délirante à chaque instant.
Sans nul doute, le réalisateur Taika Waititi a réussi son pari principal : nous faire rire toutes les 5 minutes sans que l’on s’en lasse. Cela se fait aux dépens de la valeur cinématographique du film. Thor : Love and Thunder n’a pas beaucoup d’épaisseur, et l’on retiendra surtout le bêhement hilarant des chèvres. Mais est-ce forcément une mauvaise chose ?
Des gags intergalactiques
Si la première scène du film revêt une tonalité tragique — un personnage du nom de Gorr perd sa fille, point de départ de son parcours de super-vilain –, cela ne dure pas bien longtemps.