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Covid-19 : venue en renfort, une infirmière retraitée se voit réclamer de l’argent pour avoir travaillé

Covid-19 : venue en renfort, une infirmière retraitée se voit réclamer de l’argent pour avoir travaillé (Universal Images Group via Getty)

Une infirmière de 61 ans à la retraite doit rembourser une partie de sa pension de retraite. Son tort ? Être venue aider le personnel soignant lors de la première vague de la crise du coronavirus.

Punie pour être venue travailler pendant la première vague du Covid-19. C’est l’incroyable mésaventure vécue par une infirmière à la retraite venue participer à l’effort national au printemps dernier. À 61 ans, Noëlle met sa vie en péril pour prêter main forte aux EHPAD et aux laboratoires débordés, rapporte RTL. Un geste qui lui vaut un ultimatum des impôts : soit elle rembourse la somme de 1 230 euros, soit elle accepte de voir sa pension de retraite baisser de 20% pendant plusieurs mois.

Pourquoi une telle demande de Bercy ? Ayant travaillé, la courageuse retraitée a dépassé le plafond de son cumul emploi-retraite fixé à 15 500 euros. Elle a ainsi perçu 16 700 euros, soit 1 200 euros en plus du montant autorisé. Malgré cette mauvaise nouvelle, Noëlle a fait son choix : travailler et perdre de l’argent plutôt que de rester les bras croisés.

“Je sais que cela va me coûter de l’argent”

"Quand je suis retournée chercher un papier, on me demande quand je pourrais revenir. Je ne vais pas dire non, je vais quand même y aller mais je sais que cela va me coûter de l’argent”, déplore-t-elle. “Depuis quelques semaines, je suis chez moi et je sais que je ne peux pas aider mes collègues alors qu'en Saône-et-Loire nous manquons d’infirmières”, ajoute-t-elle.

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Cette situation ubuesque en rappelle d’autres. En mars dernier, une infirmière du CHRU de Brest a temporairement été licenciée après avoir prêté main forte aux hôpitaux Bichat et Lariboisière, à Paris, alors qu’elle était au chômage technique dans son établissement. Elle avait finalement récupéré son poste quelques jours plus tard après que l’hôpital breton reconnaisse un “imbroglio administratif”.

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