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Coronavirus : l’appel à l'aide d’un restaurateur qui demande "l’état de catastrophe naturelle sanitaire" au gouvernement

Coronavirus : l’appel à l'aide d’un restaurateur qui demande "l’état de catastrophe naturelle sanitaire" au gouvernement (Getty Images)

Suite à la pandémie de Covid-19, tous les lieux recevant du public “non essentiels à la vie du pays” comme les restaurants ont fermé leurs portes depuis samedi minuit. Une situation inédite et très inquiétante pour Stéphane Jégo, chef du restaurant l’Ami Jean à Paris.

“Accepter et crever ou se battre ?”. Comme tous les restaurateurs de France, Stéphane Jégo, chef de l’Ami Jean dans le 7e arrondissement de Paris, a été contraint de fermer son établissement le samedi 14 mars à minuit suite à l’annonce du Premier ministre Édouard Philippe. Sur les réseaux sociaux dans un post intitulé “Battons-nous !” publié dimanche, le chef lance un appel à la mobilisation de tous les restaurateurs et commerçants. Son objectif ? Faire reconnaître l’état de catastrophe naturelle sanitaire, la “seule issue économique à la crise”.

“Faire pression sur le lobby des assurances”

“On travaille avec des syndicats pour pouvoir mobiliser le plus grand nombre de personnes, réunir la profession dans tout son ensemble : des grands chefs étoilés aux simples bistrots ou brasseries parce que tout le monde est touché”, nous explique Stéphane Jégo.

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Très inquiet par la situation actuelle, le chef de l’Ami Jean exhorte le gouvernement “à faire pression sur le lobby des assurances” et déclarer l’état de catastrophe naturelle sanitaire au plus vite. “Il y a tellement d’entreprises, petites et grandes, qui vont être rayées de la carte. On travaille aussi sur la réouverture, pour demain”, ajoute-t-il.

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Stéphane Jégo, aussi trésorier du Collège Culinaire de France, juge “capital” le fait d’instaurer “un bras de fer” avec les assurances car il y a un vrai “vide juridique” de leur côté. “Tu as beau être un très bon cuisinier ou un très bon restaurateur malheureusement, c’est pas ça qui va te sauver ou te permettre d’être serein demain”, déplore-t-il. Et d’ajouter : “Ce qu’on désire vraiment, c’est que les assurances réécrivent ces lignes qui manquent dans nos contrats pour que l’on puisse rouvrir les établissements correctement à la fin de la crise sanitaire”.

Les gilets jaunes, les grèves, le coronavirus...

Un coup de gueule d’autant plus compréhensible qu’il intervient après deux hivers particulièrement rudes suite aux manifestations des gilets jaunes en 2018 et les grèves contre la réforme des retraites de 2019. “On a déjà perdu énormément d’argent avec les grèves, on a eu un vrai souci de fréquentation. On perdait à peu près entre 2000 et 2500 euros par jour. Nous avons donc été obligé de piocher dans la trésorerie”, confesse Stéphane Jégo.

Rebelote cette fois à cause du coronavirus. “On s’est dit ‘on va courber l’échine et rattraper tout ça à partir de janvier’. Sauf qu’avec le coronavirus, on a pris un autre coup derrière la tête”. Impossible dans ces circonstances de renouveler la trésorerie et se remettre sur pied comme prévu. Pendant la période de fermeture, les 18 employés de l’Ami Jean seront rémunérés normalement en mars avant de passer au chômage partiel en attendant le bout du tunnel.

“Le coiffeur est également autant touché”

“Le coup de gueule que l’on pousse, c’est pour une mobilisation générale dans notre domaine professionnel mais surtout interprofessionnel parce que le coiffeur est également autant touché. L’état de catastrophe naturelle sanitaire sera bénéfique pour tout le monde. Nous ne sommes pas simplement en train de prêcher pour notre paroisse”, rappelle-t-il.

Et de conclure : “Il ne faut pas se leurrer, tout le monde ne pourra pas être sauvé, ça c’est dramatique. Mais au moins que le plus grand nombre soit sauvé, c’est de ça qu’il s’agit”.

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