COP 28 : Masdar City, la soi-disant ville écologique des Emirats-arabes-unis
Une brise fraîche bienvenue. La chaleur étouffante du milieu d’après-midi est restée à la porte de Masdar City, située à une trentaine de kilomètres de la capitale émiratie Abu Dhabi. Masdar a en effet été pensée pour faire face à des températures pouvant grimper à plus de 50 degrés en été.
Lancée en 2006 à l’initiative du Sultan al-Jaber, président de l’entreprise d’énergies renouvelables Masdar et de la compagnie pétrolière d'État Adnoc, et président de la COP 28 qui se déroule jusqu’au 12 décembre à Dubaï, Masdar City est la vitrine parfaite pour faire découvrir au monde que les Emirats-arabes-unis ne se cantonnent pas à l’exploitation d’hydrocarbures.
Tout comme son voisin saoudien et sa vision 2030, qui vise à faire sortir le pays de sa rente pétrolière et développer des investissements autour de l’innovation et la technologie, la culture, le sport, le tourisme, l'État pétrolier entend diversifier son économie pour sortir du tout énergie fossile. Pour cela, il a besoin d’attirer de nouveaux investisseurs, notamment dans le secteur de la tech et des énergies renouvelables. Quoi de mieux que de créer une ville laboratoire où tester et développer ces nouvelles technologies ? Là réside, en partie, l’essence de Masdar.
La ville n’est pas orientée vers le soleil mais dans le sens du vent. «Profitez de cet air frais, il est rare aux Emirats», plaisante Lutz Wilgen. Le responsable du design de Masdar s’improvise le temps de la COP28 guide touristique pour les curieux venus voir (...)
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