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Confinement, couvre-feu : comment l'exécutif choisit d'arbitrer entre les différentes mesures restrictives

Dès le début de la crise de la Covid-19, le Président de la République, et plus généralement, les décideurs publics, ont orienté leurs décisions à partir de l’avis d’experts scientifiques. Or depuis quelques mois ils semblent s’en émanciper tandis que de nouvelles mesures apparaissent – comme le confinement le week-end à Nice ou Dunkerque – ne répondant que partiellement aux conseils des scientifiques ou à ceux des élus.

Pour comprendre ce phénomène, nous proposons d’étudier la situation à travers le prisme de l’intérêt général. En effet, il semble qu’au fur et à mesure de l’évolution de la crise sanitaire, l’appréciation de cette notion par les décideurs publics ait largement évolué.

Des scientifiques moins écoutés

En septembre 2020, tandis que de nombreux scientifiques appelaient à un confinement, le président Emmanuel Macron indiquait que "la vie du pays ne peut pas se réduire à l’avis du Conseil scientifique".

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Plus récemment, en début d’année 2021, l’agenda public fut marqué par l’hypothèse d’un confinement afin de faire face aux variants du SARS-CoV-2. Dans sa note d’éclairage du 29 janvier, le Conseil scientifique préconise l’instauration d’un confinement d’une durée de quatre semaines à partir de début février.

Cette position était alors partagée publiquement par de nombreux scientifiques, par exemple, le président du Conseil scientifique Jean‑François Delfraissy expliquait fin janvier que : "Si nous continuons sans rien faire de plus, nous allons nous retrouver dans une...


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