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Coface, qui prépare son IPO, privilégie la croissance organique

par Matthieu Protard

PARIS (Reuters) - L'assureur crédit Coface, qui prévoit son retour en Bourse d'ici fin juin, entend privilégier pour son développement la croissance organique de ses activités en misant sur le potentiel que recèle le marché de l'assurance-crédit à travers le monde.

Lors d'une interview à Reuters à l'occasion de la publication des résultats annuels, Jean-Marc Pillu, le directeur général du groupe, filiale de Natixis, a ainsi expliqué qu'actuellement seuls 5% des créances commerciales faisaient l'objet d'une assurance-crédit, qui consiste à protéger les entreprises contre un défaut de paiement des emprunteurs.

Interrogé sur le projet d'introduction, le dirigeant de Coface s'est en revanche refusé à fournir des indications sur le calendrier précis de l'opération ou à dire quel niveau de valorisation le groupe espérait dans le cadre de son retour en Bourse.

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"Dans le monde, au moment où je vous parle, les crédits commerciaux B to B (d'entreprise à entreprise) représentent 14.000 milliards d'euros. Et moins de 5% des encours sont couverts par le marché de l'assurance-crédit", a souligné Jean-Marc Pillu. "Il y a un 'upside' (potentiel) important. C'est cela qui nous rend sereins."

Pour 2013, Coface a fait état d'un bénéfice net en progression de 2,7% à 127 millions d'euros et d'une chiffre d'affaires en recul de 3,1% à 1,44 milliard d'euros.

A périmètre et changes constants, ses revenus ont baissé l'an dernier de 1,6%.

"CONSOLIDATEUR POTENTIEL"

Sur la période, l'assureur, qui compte parmi ses concurrents des groupes comme Euler Hermes, filiale de l'allemand Allianz, indique que la nouvelle production de contrats a crû de 29% pour atteindre 157 millions d'euros.

Prié de dire si son groupe envisageait à l'avenir des acquisitions, le directeur général a indiqué que Coface n'en avait pas besoin.

"L'hypothèse de croissance organique est l'hypothèse centrale", a souligné Jean-Marc Pillu. "Ceci dit, sur le marché de l'assurance-crédit, il y a des potentialités de consolidation à venir. Nous sommes un consolidateur potentiel. Donc on regardera systématiquement."

"Nous restons ouverts mais nous n'en avons pas besoin", a-t-il ajouté à propos de la croissance externe.

Coface, retiré de la cote en 2002, a procédé au cours des trois dernières années à une réorganisation de ses activités pour se recentrer sur l'assurance-crédit.

Le groupe veut désormais entamer une nouvelle étape de développement tournée vers la croissance.

"Le métier de l'assurance-crédit n'a pas du tout atteint son potentiel de développement", a insisté Jean-Marc Pillu.

"Je pense que Coface est le mieux positionné dans ce métier pour tirer les fruits de tout ce potentiel dans les pays développés mais aussi dans les pays émergents."

En ligne avec les propos tenus fin janvier par Laurent Mignon, le directeur général de Natixis, Jean-Marc Pillu a indiqué que l'introduction en Bourse de Coface porterait sur environ 50% du capital.

(Edité par Dominique Rodriguez)