"Le Code" revisite la série judiciaire avec l'histoire d'un avocat en sursis
Après avoir frôlé la mort, Idriss Toma donne un virage radical à sa carrière : l'avocat parisien qui défend des clients riches et puissants retourne dans son Nord natal pour défendre les plus modestes au sein d'un petit cabinet. Sa santé toujours en sursis, il entreprend aussi de se rapprocher de sa fille avant qu'il ne soit trop tard. Après avoir réinventé avec délice le polar français durant six saisons avec son flic fan de séries dans Cherif (déjà sur France 2), le scénariste Lionel Olenga s'attaque à un autre pilier télévisuel : la série judiciaire.
Peut-être échaudé par l'échec de la trop brève Double je (une flic qui enquêtait avec son ami imaginaire) en 2019, Le Code prend des atours plus classiques. Cette fois, pas de mise en abyme ni de concept trop déroutant. Olenga, épaulé par Nicolas Robert et Cécile Even, est allé chercher du côté de l'efficacité des meilleures productions américaine du genre, notamment celles de David E. Kelley (Ally McBeal, The Practice, Boston Justice). Des influences manifestes mais parfaitement acclimatées au système judiciaire français.
Dialogues affûtés
Le héros est brillant et anticonformiste, mais vit avec une menace qui le pousse à utiliser son talent pour faire le bien. Chaque épisode nous réserve inévitablement son procès, qui sera résolu à l'issue des 52 minutes réglementaires (voire parfois dans l'épisode suivant, puisque France 2 persiste à diffuser les épisodes deux par deux). Se construit ainsi une vraie série chorale autour ...