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Chine : pourquoi Xi Jinping fait la chasse aux adeptes du bling-bling

AFP / NICOLAS ASFOURI

Après des décennies de « enrichissez-vous et montrez-le », Xi Jinping serre la vis et impose une posture plus modeste. Désormais, il est de bon ton de laisser son sac Hermès à la maison. Et de mauvais goût d’étaler ses richesses sur internet. Les produits de luxe sont devenus le symbole d’un consumérisme à l’occidentale que les Chinois ne doivent plus désirer.

Mao Zedong persécutait les riches. Mais dès les années 1980 son successeur, Deng Xiaoping, a décidé de « laisser certains s’enrichir d’abord », tout en lançant des réformes de libéralisation des marchés. Aujourd’hui, un nombre croissant de Chinois sont riches et, longtemps, montrer tapageusement sa réussite était vu comme une valeur d’exemple aspirationnel… Mais le pendule est revenu en arrière depuis l’avènement de Xi Jinping : l’heure est à la sobriété et le gouvernement fait passer le message, n’hésitant pas à sévir contre l’étalage ostentatoire de la richesse.

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Les influenceurs sur les réseaux sociaux sont la principale cible de cette nouvelle politique de l’État. Jusqu’à récemment, ces jeunes fashionistas et swag boys aimaient, dans des vidéos très populaires, déballer avec des cris de joie ou exhiber en donnant tous les détails, des articles de mode, sacs, bijoux, montres, produits de beauté, gadgets tech, devant des millions de followers. Mais ces derniers mois, l’autorité de régulation d’internet a suspendu sans sommation les comptes de nombre d’entre eux sur les réseaux sociaux.

Les entreprises prospères sont encouragées à contribuer à la société

L’une des personnalités les plus célèbres est Wang Hongquanxing. Surnommé le « Kim Kardashian chinois », il aurait déclaré qu’il ne sortait jamais sa maison sans porter sur lui au moins 10 millions de yuans (1,4 million de dollars) de vêtements, chaussures, bijoux et accessoires de luxe. En mai, les médias d’État ont rapporté qu’il avait été banni des principaux réseaux sociaux du pays, comme des dizaines d’autres influenceurs flambeurs.

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Ce n’est pas la première fois que les influenceurs se retrouvent dans le collimateur du gouvernement. Ils ont déjà été visés en 2021, lorsque le président chinois a lancé sa campagne de « prospérité commune ». Cet effort visait à châtie[...]

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