Le Chili, laboratoire d’Engie pour la transition énergétique

Le parc éolien de Calama dans le désert d'Atacama. Inauguré à l'automne 2022, il a une capacité de 162 MW installée. - Credit:MB

C'est un désert blanc, de roches volcaniques et d'argile. Dans ce décor lunaire, il n'y a pas âme qui vive, un grand silence règne, seulement brisé par le battement d'ailes des petits vautours qui survolent les lieux à la recherche d'une proie. Ici, s'étend à perte de vue le désert d'Atacama, situé à l'extrême nord du Chili, coincé entre l'océan Pacifique et la cordillère des Andes. « Cette terre n'a pas vu la moindre goutte de pluie depuis plus de 80 ans… C'est dans cette région du monde que les radiations du soleil sont les plus fortes et il n'y a quasiment aucun écart entre la période hivernale et estivale en termes d'ensoleillement », assure Pascal Renaud, responsable des énergies renouvelables pour l'Amérique latine chez Engie.

Sous une température de 32 degrés, il visite le parc solaire de Coya que l'énergéticien français a inauguré au printemps dernier. Ce constat météorologique sans nuance paraît passablement déprimant… Mais c'est tout le contraire… Engie a installé ici 369 432 panneaux solaires qui fournissent une énergie qui permet de fournir 73 000 foyers chiliens en électricité ! « C'est l'un des projets solaires les plus importants du groupe », continue Pascal Renaud. Il montre avec fierté les panneaux de technologie bifaciale (une partie de l'énergie du soleil se reflète au sol et cette technologie rend possible sa récupération) qui s'orientent en fonction de la position du soleil ainsi que le millier de robots nettoyeurs qui œuvrent pour dép [...] Lire la suite