ChatGPT : l'école doit-elle revoir sa copie ?
Ouvert au public en version GPT3.5 (Generative Pre-trained Transformer, modèle de langage massif produit par Open AI) en novembre 2022 et passé en version GPT4, beaucoup plus puissante, en mars 2023, OpenAI, éditeur de ChatGPT, ne finit plus de faire trembler les pédagogues sur toute la planète. Pourquoi ? Essentiellement parce qu’en novembre 2022 l’outil se positionnait dans les 10 % d’étudiants les plus mauvais à de nombreux tests (médecine, management, droit, biologie, ingénierie, etc.), pour caracoler en tête des 10 % les meilleurs moins de six mois plus tard. Ces résultats venaient interroger la raison d’être de l'école : quelle pertinence ont ces examens si une machine peut les réussir (sans avoir assisté au cours) ? Pourquoi continuer à apprendre des choses qu’une machine peut faire (mieux que l’humain dans certains cas) ?
A la suite de ces premières questions, d’autres éléments sont venus s’ajouter comme la peur que les élèves trichent dans leurs examens ou devoirs à la maison, qu’ils s’arrêtent de réfléchir, car ces IA le feraient à leur place. Ou encore la crainte de voir l’école disparaître avec la mise en place de ce qui paraîtrait de prime abord être un « superprof » : disponible tout le temps, partout et omniscient.
L’IA générative est-elle une menace pour les universités, les grandes écoles et autres ? La réponse nous a déjà été apportée dans la période de pandémie où, sous la contrainte, tous les enseignements avaient basculé sur un écran. Nous savons aujourd’hui (...)
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