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« C'est irrationnel »... Devez-vous craindre une nouvelle crise bancaire après la faillite de SVB ?

Questions sur l'argent - © Song about summer - stock.adobe.com
Questions sur l'argent - © Song about summer - stock.adobe.com

Lundi noir pour les banques françaises en Bourse. BNP Paribas a plongé de 6,80%, Société Générale de 6,23% et Crédit Agricole de 3,07%. Une chute qui fait suite à la faillite de la banque américaine Silicon Valley Bank (SVB). SVB, qui ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses clients, a été fermée vendredi par les autorités américaines. Voici les questions que pose cette faillite.

Pourquoi la banque SVB s'est-elle effondrée ?

« SVB était notamment exposée aux entreprises de la tech, dont certaines avaient besoin de puiser dans leurs liquidités pour continuer à fonctionner. Mais SVB a fait une grosse erreur de gestion bilantielle. Depuis la faillite de la banque Lehman en 2008, les banques doivent conserver assez de cash pour faire face à d'éventuels retraits massifs de la part de leurs clients Sauf que la SVB a placé une grosse partie de ses avoirs sur des obligations, certes peu risquées, mais à taux fixe à long terme », résume Marc Tempelman, cofondateur de la solution d'épargne mobile Cashbee. « Et avec la hausse des taux d'intérêt, la valeur de ses obligations a chuté. Pour faire face aux demandes de retrait, elle a été obligée de vendre une partie de ces obligations à perte. »

Faut-il craindre une crise comme celle de 2008 ?

« Les problèmes de SVB sont très éloignés des causes de la grande crise financière de 2008. Cette crise avait été causée par l'octroi de prêts immobiliers trop risqués, qui avaient ensuite été titrisés et revendus à des banques du monde entier. Lorsque la Fed avait augmenté ses taux, beaucoup d'emprunteurs avaient été en défaut, et les actifs adossés à des prêts immobiliers titrisés s'étaient fortement dépréciés, entraînant des pertes pour les banques qui les détenaient. Comme il y avait une forte interdépendance entre les banques, et une forte opacité sur leurs expositions aux actifs risqués, la confiance s'était détériorée et le marché interbancaire avait été fortement affecté. On est très loin de tout cela maintenant », estime Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management. Et de poursuivre : « Les banques européennes sont de toute manière très peu concernées. Les banques sont beaucoup mieux capitalisées qu'à l'époque de la grande crise financière et leur liquidité s'est améliorée. La rentabilité des banques européennes a été, récemment, globalement excellente ».

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