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Casino : à Saint-Étienne, les salariés ne croient plus aux miracles

Les salariés du siège de Casino à Saint-Étienne sont inquiets.  - Credit:Raphaël Ruffier
Les salariés du siège de Casino à Saint-Étienne sont inquiets. - Credit:Raphaël Ruffier

« Franchement, je n'ai pas le cœur à faire la fête. Je n'ai pas fait mes cadeaux pour Noël, et je ne les ferai pas. » Devant le siège social de Casino en plein centre de Saint-Étienne, Leïla, depuis 20 ans dans l'entreprise, est dépitée depuis l'annonce lundi 18 décembre de l'ouverture de négociations exclusives avec Intermarché et Auchan pour leur céder 313 hypers et supermarchés, pour un prix de 1,35 milliard d'euros. Outre les Franprix et les Monoprix, Casino ne conserverait alors que les commerces de proximité. Comme les autres salariés, Leïla a bien compris qu'avec ses 1 800 salariés, le siège social historique de Saint-Étienne est surdimensionné pour cette seule activité.
Alors que certains dépôts se sont mis en grève, ce vendredi 22 décembre, en attendant des grands magasins samedi 23, les salariés du siège n'ont eux pas débrayé, dans l'attente de nouvelles informations. « Notre mobilisation, c'était dimanche, la grande manifestation dans les rues de la ville. Là, il faut qu'on prépare la suite », explique Florence, elle aussi depuis 20 ans chez Casino. « Dimanche, c'était l'enterrement, maintenant il faut qu'on gère la succession », reformule une autre salariée, « 12 ans de Casino, mais stéphanoise depuis toujours ». Leïla confirme : « C'est ça, on est dans une phase de deuil. »

Casino : la peur de la « casse sociale »

Aucune ne croit à un maintien d'une majorité des emplois au siège social, principal employeur de la ville. « Ceux qui reprennent ont [...] Lire la suite