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Cannabis : le bilan en demi-teinte de la légalisation au Canada

Sean Kilpatrick/The Canadian Press/Zuma/Réa

Il y a six ans, le Canada a légalisé le cannabis récréatif dans tout le pays, une expérience unique au monde. Si la consommation a augmenté, le marché noir, et donc l’activité des groupes criminels, a été beaucoup réduit.

Par Jean-Michel Demetz (à Montréal)

A Montréal, les magasins de cannabis veulent séduire tous les palais. Au côté du « Tire-toi une bûche », un haschich aux « arômes de diesel épicés et citronnés », on trouve souvent des saucissons et arachides croquantes au cannabis, dans la gamme des « p’tits snacks » que complète « un mélange à sauce poutine », le fleuron de la cuisine québécoise, assaisonné aux cannabinoïdes. Des produits largement banalisés : depuis le 17 octobre, cela fait six ans que le gouvernement libéral de Justin Trudeau a légalisé la vente et la consommation du cannabis récréatif.

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En 2018, lorsqu’il présente sa réforme, unique parmi les pays du G7, le Premier ministre veut rompre avec une politique répressive favorisant le crime organisé et largement inefficace. Les chiffres sont parlants : entre 1985 et 2017, la proportion de Canadiens déclarant avoir consommé du cannabis a plus que doublé, en passant de 5,6 à 14,8 %.

Quantifier le phénomène

Avec la légalisation, le gouvernement visait un triple objectif : imposer un contrôle de la qualité de l’herbe vendue, baisser la consommation des mineurs et réinjecter dans le marché légal les fonds considérables liés au trafic. Par cette réforme, Trudeau voulait aussi s’imposer comme la nouvelle étoile du progressisme en Occident.

Six ans après, où en est-on ? Les pays riches tentent de tirer les leçons de l’expérience canadienne, la plus aboutie en s’appliquant dans chacune des dix provinces, qui ont pu choisir les modalités de la commercialisation. Pas facile.

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Certes, sur la rue Sainte-Catherine, l’artère commerciale du centre-ville de Montréal, les vapeurs du « pot », comme on dit au Québec, sont difficiles à ignorer. Et les jeunes touristes venus des Etats-Unis, à une heure de voiture, semblent apprécier cet air moins frais que celui poussé par le vortex polaire. Mais dans ce domaine[...]

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