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CAC 40 : En manque de catalyeurs haussiers à très court terme
La Bourse de Paris a marqué le pas mercredi après trois séances consécutives de hausse. Les marchés ont sanctionné le ralentissement de l'activité manufacturière observé en France, les mauvaises statistiques dans le logement aux Etats-Unis, ainsi que certaines publications d'entreprises décevantes. L'indice CAC 40 a clôturé en baisse de 0,67% à 4 454 points.
Safran a souffert (-3,7%) après l'annonce de son chiffre d’affaires trimestriel, tandis que le fabricant d'infrastructures destinées aux secteurs de l'énergie et du transport, Alstom , s'est distingué avec une hausse de 4,1%.
Alcatel-Lucent a terminé sur un gain de 2,5% dans le sillage des résultats meilleurs que prévu de l'opérateur américain AT&T, et en dépit des comptes décevants d'Ericsson.
Hors CAC 40 , Numericable s'est envolé de 8,5% vers les 34 euros, après avoir touché un plus haut historique en séance à 34,59 euros. Le câblo-opérateur a profité des déclarations optimistes de la part d'un courtier, mais a également été porté par le succès de son opération de financement du rachat de SFR.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont amorcé une phase de consolidation, faute de catalyseurs suffisants. Le Dow Jones a terminé symboliquement dans le rouge, à -0.08% (16 501 points) et le Nasdaq Composite, plus volatile, a perdu 0.83% à 4 127 points. Le S&P 500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a perdu 0.22% à 1 875 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque : vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1.3830$. Le baril de WTI , autre baromètre de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, se négociait à 101.5$ environ.
Sur le plan des publications macroéconomiques ce jeudi, les opérateurs devront composer avec l’indice IFO allemand à 10h00, le discours ...
