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CAC 40 : La configuration reste critique à court terme
Jamais la Grèce n'aura autant inquiété les marchés financiers. Plus de 5% de baisse à Milan, -4,6% à Madrid, -3,7% à Paris... Les Bourses européennes ont fortement corrigé lundi après l’annonce surprise en fin de week-end d'un référendum grec sur le plan d’aide européen, provoquant une rupture des négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux.
Contre toute attente ce weekend, le premier ministre grec Alexis Tsipras a appelé dimanche prochain à un vote contestataire, ce qui a contraint Athènes à imposer la fermeture des banques jusqu'au 6 juillet, tout comme la Bourse d'Athènes. Il a dans le même temps annoncé un contrôle des capitaux, limitant les retraits bancaires à 60 euros par jour, afin d’éviter tout risque de " bank run ".
"Ces décisions bloquent tout compromis à court terme, et rendent inévitable le retard de paiement dû au FMI demain", commentait hier matin un analyste du CM-CIC Securities à la veille de la date butoir du 30 juin, à laquelle la Grèce doit (devait ?) rembourser pas moins de 1,6 milliard d'euros au Fonds monétaire international. Des propos qui corroborent ceux d'un responsable du gouvernement grec, selon lequel la Grèce ne remboursera l'échéance de 1,6 milliard qu'elle doit au FMI...
Dans ce contexte, les valeurs bancaires ont logiquement dévissé lundi soir. Société Générale et Crédit Agricole , les plus fortes baisses du CAC 40 , ont chuté de plus de 5%. De son côté, BNP Paribas a accusé 4,9% de baisse.
L’indice parisien a quant à lui reculé de 3,7% à 4 869 points.
Seules quelques sociétés du compartiment SRD ont tiré leur épingle du jeu, à l’image du groupe parapétrolier Vallourec (+0,7%), récemment malmené à la suite d’une dégradation d’analyste .
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont également subis des dégagements appuyés, pour les mêmes raisons: Le Dow Jones a perdu 1,95% à 17 596 ...
