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CAC 40 : Vers un comblement du gap du 11 avril
Les Bourses européennes ont très mal commencé la séance lundi, sous pression, plombées par la poursuite du repli à Wall Street vendredi, mais également par la montée des tensions en Ukraine, où le gouvernement a lancé dimanche une opération antiterroriste dans l’est du pays. "Il est à craindre que la situation continue de se dégrader, ce qui risque d’alimenter l’aversion au risque des investisseurs", ont prévenu hier matin les analystes du CM-CIC .
L’indice CAC 40 est tout de même parvenu à grappiller 0.43%, à la faveur d’une fin de séance plus amène.
Malgré une note positive du courtier Nomura, Alcatel-Lucent a fondu de 2.50% à 2.69 euros.
Dans l'automobile, Renault a trébuché de 3,3% et Peugeot de 6,3%, alors que la marque au lion a dévoilé lundi le nouveau plan stratégique de Carlos Tavares, président du directoire de PSA Peugeot Citroën, pour assurer le redressement du constructeur.
Parmi les sociétés qui ont fait preuve de résistance, défensives pour la plupart, citons L'Oréal (+2,8%), Pernod Ricard (+2,8%) ou encore Danone (+1,5%).
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont bénéficié d’un joli rebond technique à l’image du Dow Jones (0.91% à 16 173 points), du Nasdaq Composite (+0.57% à 4 023 points). Le S&P 500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a gagné 0.82% à 1 830 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque : vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1.3820$. Le baril de WTI , autre baromètre de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, se négociait à 103.3$ environ.
Sur le plan des publications macroéconomiques ce mardi, les opérateurs prendront connaissance des prix à la production en Suisse à 09h15, des prix à la production et à la consommation, ainsi que les prix de l’immobilier au Royaume-Uni à 10h30, de l’indice ZEW ...
