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CAC 40 : Brexit, la campagne endeuillée
Bien qu'ayant clôturé en baisse de 0,45%, à 4 153 points hier, l'indice CAC a repris du terrain sur ses niveaux d'ouverture, pour finalement tracer une bougie verte. La volatilité et la nervosité restent intense dans un marché, qui est toujours dans l'impossibilité de dégager un directionnel clair.
Côté macroéconomique, les signaux envoyés hier sont bons. Bonne surprise jeudi avec un indice "Philly Fed" en grande forme à 4.7, contre 1.1 anticipé et -1.8 précédemment. Quant aux inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, elles se sont s'affichées en légère hausse à 277 000 unités, soit 10 000 de plus qu'anticipé.
Côté valeurs, Lafarge Holcim n'a pas fait démentir son effet Bêta actuel (capacité à amplifier les variations de ses indices de référence), en perdant 2,18% à 36,500 euros. Accor a lâché près de 3% à 35,39 euros, et Airbus 2,28% à 50,49 euros.
Wall Street a pour sa part progressé, à la faveur d'une seconde partie de séance très volatile, dans le sillage du meurtre d'une députée anglaise, qui militait pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne. La vive émotion suscitée outre Manche a causé la suspension, dans l'immédiat, de la campagne du référendum.
Le Dow Jones a gagné 0,53% à 17 733 points et le Nasdaq Composite 0,21% à 4 844 points. Le S&P 500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grappillé 0,31% à 2 077 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque : vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1250$. Le baril de WTI , un baromètre de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 46,60$.
Sur le plan macroéconomique ce vendredi, à suivre les mises en chantier et permis de construire de logements aux Etats-Unis à 14h30, ainsi que le discours du Président de la BCE, Mario Draghi, à ...
