Bourse, économie… “l’année du lapin rime souvent avec krach, crise et guerre, gare à 2023”

Dans un monde de plus en plus incertain, imprévisible et déconcertant, il pourrait être tentant de baisser les bras et de se tourner vers l’astrologie. C’est d’ailleurs ce que font trop souvent certains politiciens, boursicoteurs et prévisionnistes en tous genres. Rassurez-vous, tel n’est pas notre cas et nous continuerons de faire nos prévisions sur la base des fondamentaux économiques, en toute indépendance et bien loin des astres… Pour autant, en ce nouvel an chinois, force est de constater que certaines coïncidences apparaissent troublantes.

Ainsi, les années de croissance mondiale forte correspondent souvent à celles du dragon (1988, 2000, 2012), du tigre (1998, 2010), voire du chien (2006). A l’inverse, les récessions et krachs en Bourse se produisent souvent lors des années du buffle (1973, 1997, 2009), du porc (1971, 1995, 2007), du lapin (1939, 1987, 2011), voire du rat (1936, 2008, 2020). L’an passé, l’année du “tigre” devait consacrer le règne de la vigueur, de la violence et des surprises. Et, comme par hasard, notamment sur ces deux derniers points, nous avons été particulièrement “gâtés”, entre la guerre en Ukraine, la flambée de l’inflation, sans oublier la remontée des taux d’intérêt et la baisse de la Bourse.

Et malheureusement, nous ne sommes vraisemblablement pas au bout de nos peines, puisque l’année qui commence est celle du “lapin d’eau”, dont les principales caractéristiques symboliques sont certes le calme, mais aussi le repli sur soi et la volatilité. Autrement (...)

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