Le boom de la seconde main pousse les grands distributeurs à se réinventer
En quelques années à peine, la France a été le théâtre d'une révolution consumériste qui bouscule les codes établis par les marques de mode et les enseignes de distribution. La seconde main, longtemps reléguée aux friperies et aux vide-greniers, a émergé comme une force incontournable, remodelant radicalement les comportements d'achat des Français, relatent nos confrères du Figaro le 10 novembre.
Ce phénomène, propulsé par la puissance d'Internet, l'inflation économique et le désir croissant de mettre fin au gaspillage, a conquis tout le monde. Selon une étude de l'Ifop, trois Français sur quatre ont déjà succombé à l'attrait de l'achat d'occasion. L'avènement de plateformes spécialisées telles que Vinted et Leboncoin a joué un rôle clé dans cette démocratisation en élargissant l’offre.
Cette évolution n'est pas passée inaperçue chez les leaders du commerce. Face à la montée en puissance de Vinted et d'autres plateformes, les entreprises ont dû réévaluer leurs modèles économiques. Jacadi, Kiabi et d'autres ont décidé d’intégrer la seconde main dans leur offre. En garantissant la qualité des produits d'occasion qu'elles vendent, ces marques offrent une alternative crédible aux articles neufs. Ba&sh, par exemple, propose des vêtements d'occasion nettoyés et vérifiés, offrant un service équivalent à celui des articles neufs, avec en prime le même service client.
Martin Aunos, directeur de l'économie circulaire chez Fnac Darty, explique dans les colonnes du Figaro : « La seconde vie (...)
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