BNP Paribas, Société Générale, Boursorama : des tarifs toujours plus illisibles ?
Dans un communiqué diffusé aujourd’hui mercredi 17 février, l’AFOC, la CLCV, l’UNAF (1), Familles Rurales et l’UFC-Que Choisir dénoncent le « recul inacceptable de la lisibilité de certaines brochures tarifaires » qui, en 2021, « comportent en moyenne 390 tarifs s’égrenant sur 27 pages », avec des pointes à 55 pages à la Société Générale et à 612 lignes tarifaires à la Caisse d’Epargne Grand Est. Une manière pour les banques, estiment les associations, de « réduire la comparabilité de leurs offres », et donc de freiner la concurrence et la volonté de changer de banque.
Le problème de la lisibilité des tarifs bancaires n’est pas nouveau. Il a même donné lieu à plusieurs initiatives de la part des pouvoirs publics. Depuis 2011 notamment, les banques se sont engagées à publier en exergue de leurs brochures un extrait standard des tarifs (EST), présentant de manière standardisée les onze lignes tarifaires les plus couramment facturées. Cet EST a depuis été complété par un document d’information tarifaire (DIT), imposé depuis août 2019 par l’Union européenne.
Voir également
- Banque et assurance : attention au cap des 25 ans qui peut coûter très cher
- Pourquoi il faut impérativement une carte de crédit pour louer une voiture
- Un ticket restaurant pour les étudiants ?