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Bertrand veut incarner une voie "concrète et républicaine" sur la sécurité

BERTRAND VEUT INCARNER UNE VOIE "CONCRÈTE ET RÉPUBLICAINE" SUR LA SÉCURITÉ

PARIS (Reuters) - Xavier Bertrand, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2022, souhaite incarner une "voie concrète et républicaine" sur la question de la sécurité face à ses rivaux présumés, Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

"Entre Emmanuel Macron, pour qui la sécurité n’a jamais été la priorité, et l’extrémisme de Marine Le Pen, qui veut profiter des problèmes, j’incarnerai une autre voie, concrète et républicaine, en cassant la spirale de la violence et de l’impunité dans notre pays", déclare-t-il dans un entretien au Journal du Dimanche.

Xavier Bertrand dit vouloir multiplier les peines complémentaires d’éloignement, généraliser le placement sous bracelet électronique, y compris des mineurs, et multiplier par trois le nombre de centres éducatifs fermés.

Le président de la région Hauts-de-France, candidat à sa réélection lors du scrutin régional le mois prochain, veut également instaurer la majorité pénale à 15 ans et scinder les fonctions entre les juges chargés de la protection des mineurs et ceux chargés de la justice pénale des mineurs délinquants.

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"Enfin, on ne peut pas avoir un garde des Sceaux se revendiquant ' ministre des détenus '. Mon garde des Sceaux sera d’abord le ministre des victimes", indique Xavier Bertrand, faisant référence à des propos tenus le mois dernier par l'actuel ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti, qui est aussi candidat aux élections régionales dans les Hauts-de-France.

A propos de ce scrutin, Xavier Bertrand a écarté toute alliance avec le parti présidentiel LREM au cas où le Rassemblement national (RN) serait en position de l'emporter.

"Il n’y aura pas d’accord. D’ailleurs, notre liste a déjà été déposée pour le premier et pour le deuxième tour. Quelles que soient les manœuvres d’Emmanuel Macron, je ne changerai rien, ni mon projet ni mon équipe", déclare-t-il au JDD.

L'accord passé dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) entre le président sortant Renaud Muselier et la majorité présidentielle a semé l'émoi au sein du parti Les Républicains.

Au JDD, Xavier Bertrand estime que Renaud Muselier a commis une "erreur en tombant dans le piège tendu par Emmanuel Macron". "Maintenant, entre le Front national et Renaud Muselier, je n’hésite pas", ajoute-t-il.

(Blandine Hénault)