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BeIn Sports France : un nouvel actionnaire, l'avenir de la chaîne remis en cause ?

(AFP)
(AFP)

Alors que le groupe connaît des pertes abyssales en France, ce n’est plus le Qatar mais une société britannique qui est propriétaire de BeIn Sports France.

Changement d’actionnaire pour BeIn Sports France. Le bouquet de chaînes sportives, dont l’antenne française connaît des pertes importantes année après année, est désormais propriété d’une société britannique, qui appartient elle aussi au Qatar. C’est ce que révèle Libération, jeudi 16 mars.

Fin 2016, le Qatar a injecté 600 millions d’euros pour faire face aux pertes, via deux augmentations de capital, une de 500 millions d’euros, avec la création d’autant d’actions à 1 euro, l’autre de 100 millions. Des informations confirmées par la chaîne au quotidien.

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Le coût trop élevé des droits de retransmission

Car la chaine, si elle compte un nombre important d’abonnés en France, plus de 3 millions, coûte cher à ses propriétaires, qui ne parviennent pas à rentabiliser les prix élevés payés pour l’acquisition des droits de retransmission.

A LIRE AUSSI >> Télévision : le gouffre financier de BeIn Sports

Avec l’injection de 600 millions d’euros, un autre changement est intervenu : Be In Sports France n’est plus sous le contrôle direct de BeIn Media Group LLC, basée à Doha au Qatar,mais désormais de BeIn Europe Limited, basée à Londres. Une entreprise, de droit anglais, dont le président n’est autre que… Nasser-al Khelaifi, patron de BeIn dans le monde et…. président du PSG.

Quel avenir pour BeIn Sports France ?

Pour en arriver là, Libération détaille le montage financier : avant le mois de décembre, le capital de BeIn France était de 100 millions d’euros. Avec la création de 500 millions d’actions à 1 euro, il a été porté à 600 millions d’euros. Ensuite, ces 600 millions d’euros de capital ont été ramenés à zéro, avec une réduction de capital. Avant que la société britannique n’injecte 100 millions d’euros, devenant ainsi propriétaire de BeIn France, dont le capital est resté à 100 millions.

BeIn dément toute stratégie, évoquant simplement “une réorganisation du groupe BeIn pour une meilleure cohérence de ses activités européennes”. Libération de son côté, s’interroge, rappelant que face à Canal et au nouvel arrivant SFR, BeIn se montre moins agressif dans les achats de retransmission, laissant sous entendre , si ce n’est un désengagement, au moins un ralentissement des acquisitions.