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Barbie a 64 ans : retour sur 5 poupées qui ont fait polémique

Ce modèle de Barbie a fait réagir le FBI, saurez-vous deviner pourquoi ? (Crédits : STAN HONDA/AFP via Getty Images) (AFP via Getty Images)

La Barbie est l'un des jouets les plus vendus dans le monde, ce qui ne lui a pas épargné quelques controverses depuis sa création en 1959.

Elle a l’âge de la retraite mais n’a pas pris une ride. La poupée culte Barbie a fait son apparition il y a 64 ans tout pile ce 9 mars, en 1959 à New York. En France, il faudra attendre quatre ans pour voir débarquer l’invention de l’entreprise américaine Mattel dans les magasins de jouets.

Si son succès ne s'est jamais démenti, avec des millions de modèles vendus chaque année, la poupée star a aussi connu quelques couacs.

1. Celle qui ne mangeait pas

Dès 1963, il y a quelque chose qui cloche car Barbie, fournie avec moult accessoires, est la propriétaire d’un livre miniature dont la couverture proclame "Don’t eat !", en anglais, soit "Ne mangez pas !". Elle a même un autre intitulé "Comment perdre du poids", sans parler de cette magnifique balance rose dont le compteur affiche perpétuellement un poids de "110 lbs", soit 49,9 kilos, bien en-dessous des moyennes pour une femme adulte d’un mètre 75 comme Barbie.

Si cela choque aujourd’hui, à l’époque la poupée est restée dans le commerce pendant quelques années. L’entreprise Mattel s’est régulièrement défendue d’avoir un quelconque impact sur les complexes physiques des petites filles, notamment liés au poids. En 2006, une étude de l’université britannique du Sussex a estimé que les petites filles exposées à des poupées trop minces ont une moins bonne image de leur corps et donc un risque accru de troubles alimentaires.

2. Celle qui n’aimait pas les maths

En 1992, Mattel lance une Barbie "ado" qui parle. A la demande, elle récite des phrases enregistrées en apparence anodines, comme "je serai toujours là pour toi", "tu veux faire du lèche-vitrines ?", ou encore - et c’est de là que la controverse naîtra - "le cours de maths est dur !".

Cette dernière punchline suscite un tollé, en particulier au sein de la communauté scientifique et enseignante. La poupée est accusée d’alimenter voire de renforcer les préjugés sociaux qui n’incitent pas les filles à entreprendre des études et des carrières scientifiques.

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L’association américaine des femmes universitaires demande officiellement à Mattel de retirer cette phrase. L’entreprise propose d’abord aux clients d’échanger le modèle contre une poupée non parlante, avant de présenter des excuses. "Nous n’avons pas bien envisagé les implications potentiellement négatives de cette phrase", reconnaît le président de Mattel à l’époque, Jill Barad, selon le New York Times.

3. Celle qui était en fauteuil roulant (et sans-abri)

Souhaitant que Barbie soit plus représentative de la diversité, Mattel lance en 1997 une poupée en fauteuil roulant (rose, évidemment), Becky. Rien de problématique, a priori. Sauf que l’entreprise a oublié un détail qui va sauter aux yeux des enfants lorsqu’ils jouent avec Becky : son fauteuil ne peut pas rentrer dans la maison de Barbie, en tout cas pas dans le modèle Dream House. Il ne passe pas les portes, et ne peut pas pénétrer dans l’ascenseur de cette belle demeure à deux étages.

Une erreur jugée cruellement représentative de la réalité, dans laquelle tant de lieux ne sont pas accessibles aux personnes en fauteuil roulant. Il faudra attendre vingt ans pour que Mattel dessine une nouvelle version de la maison de Barbie accessible aux poupées en fauteuil.

4. Celle qui avait besoin d’un homme pour résoudre un bug

Un livre paru en 2010 raconte les aventures d’une Barbie devenue ingénieur, qui crée des jeux informatiques et même un robot. Mais plusieurs passages de l’ouvrage sont accusés de sexisme. "Je ne fais que concevoir le design, j’aurai besoin de l’aide de Steven et Brian pour en faire un véritable jeu, déclare l'héroïne. Un autre chapitre raconte que l’ordinateur de Barbie est infecté par un virus. "Ça ira plus vite si Brian et moi nous t’aidons", lui répond alors Steven.

Ces extraits, épinglés par des femmes de la tech puis plus largement par le grand public, deviennent viraux et sont même détournés, au point que Mattel se résout une nouvelle fois à présenter des excuses et retirer le livre de la vente.

5. Celle qui a fait tiquer le FBI

Toujours en 2010, Barbie continue d’embrasser les métiers de la tech et sort dans une version "vidéo girl". Il s’agit d’une poupée dans laquelle une caméra est insérée, pouvant filmer 30 minutes de vidéo et les diffuser sur ordinateur. Le jouet fait réagir le FBI, qui s’inquiète dans un mémo des risques de détournement du jouet à des fins pornographiques.

Le FBI a ensuite expliqué qu’il s’agissait d’une mesure préventive habituelle, pour informer tous ses services de l’existence de cette poupée. Comme tout objet équipé d’une caméra, elle pourrait en effet servir de preuve dans d'éventuelles enquêtes. Mais l’image du jouet en a pris un coup, et beaucoup de parents se sont inquiétés que les forces de l’ordre épinglent la poupée.

VIDEO - Dans le monde des poupées, la Barbie japonaise envoûte aussi les adultes