Mon banquier est-il un privilégié ?
Il est bien habillé et bien coiffé, confortablement installé dans une agence cossue. Il parle avec assurance, parfois avec autorité de produits perçus comme complexes par le commun des mortels. Il travaille dans un secteur qui continue, malgré les crises, à réaliser des milliards d'euros de bénéfice par an. En bref, il présente bien. Face à ces signes extérieurs de réussite, il n’y a qu’un pas à franchir pour considérer que les conseillers bancaires gagnent bien leur vie et profitent d’excellentes conditions de travail. Bref, qu’ils font partie des privilégiés. Est-ce vraiment le cas ?
Vous n’êtes pas tout à fait dupes. Dans le cadre de notre dossier spécial sur le désamour entre les banquiers et leurs clients, notre partenaire YouGov a posé la question à un échantillon de Français adultes (1) : considérez-vous votre conseiller bancaire comme un privilégié ? Seul un gros tiers (36%) répond oui, quand un sondé sur deux (49%) pense l’inverse.
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