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« Je me suis autolicencié » : les assistants parlementaires racontent le choc de la dissolution de l’Assemblée

Jacques Witt/SIPA

La dissolution provoquée par Emmanuel Macron le 9 juin dernier a entraîné la fin du contrat d’environ 1 900 assistants parlementaires. Licenciés par leur employeur, six d’entre eux témoignent auprès de Challenges.

Il aura fallu deux semaines après le séisme de la dissolution pour qu’Emmanuel Macron ait un mot à l’adresse des parlementaires et de leurs assistants. Dans une lettre aux Français publiée ce 24 juin dans la presse quotidienne régionale, le président de la République revient sur la dissolution qu’il a prononcée à la suite des élections européennes. Il n’exprime évidemment pas de regrets mais reconnaît néanmoins « une décision difficile et soudaine pour les parlementaires et pour leurs collaborateurs ». Il témoigne même de son « amitié » et de son « respect » à leur égard.

Au 1er janvier 2024, il y avait 1 960 assistants parlementaires pour les 577 députés de l’hémicycle dont 1 828 CDI. Leur contrat, pour la grande majorité signé avec l’élu et non l’Assemblée nationale, revêt des dispositifs particuliers. A la fin du mandat de la députée ou du député pour lequel ils travaillent, ils sont automatiquement licenciés avec un préavis non travaillé en fonction de l’ancienneté avec un minimum de huit mois d’activité. Cinq assistants parlementaires ont accepté de témoigner auprès de Challenges de la dissolution et ses conséquences sur leur vie professionnelle.

« Vous vous retrouvez sur le trottoir avec votre carton » : Jérôme Lavrilleux, 54 ans, assistant parlementaire d’Alexandre Vincendet (Horizons)

« J’ai eu vers 19 h 50, alors que les premières estimations arrivaient depuis environ une heure, un SMS d’une source qui disait « l’annonce du président va faire oublier le score de ce soir ». Juste après, j’ai appelé Alexandre pour lui dire de faire chauffer la colle car il y allait avoir des élections législatives. J’ai tout de suite su que j’étais au chômage dans la soirée puisque mon contrat est un CDI à fin certaine : il s’arrête à la fin du mandat du député. Ce type de licenciement est inhérent à la profession.

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C’est un métier où on ne fait pas de vieux os mais deux ans, ce n’est quand même pas beaucoup. Vous passez une partie de la soirée à vous demander comment faire pour f[...]

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