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Atos, ASN, Arquus: l’Etat actionnaire protège ses actifs stratégiques

AFP / LUDOVIC MARIN

Bercy investit quelques centaines de millions d’euros dans Atos, ASN ou encore Arquus. Des initiatives qui n’auraient « aucun lien avec le contexte politique ». La finalité reste toutefois bien de protéger les actifs stratégiques de l'Etat, notamment en lien avec les services de renseignement et les Armées.

Suite aux soubresauts inattendus qui ont invalidé la candidature de David Layani (Onepoint) à la reprise d’Atos, ce sont les créanciers qui devraient s’emparer du groupe. Les nouveaux candidats-repreneurs ne seraient pas hostiles à la vente des actifs stratégiques à l’Etat mais entendent bien obtenir un prix « approprié » pour ces actifs qui représentent, selon elles, 10 % de la valeur de la société. Selon nos informations, les banques créancières parvenues à un accord pour le rachat d’Atos se sont données jusqu’au 8 juillet pour élaborer définitivement le processus de rachat et de financement du groupe.

Lire aussiAtos : Kretinsky revient officiellement dans la course

Atos aurait besoin d’un filet de sécurité de 300 millions d’euros. Et les banques espèrent obtenir une réduction de dette de près de trois milliards. Une opération que certains estiment – avec beaucoup de prudence – plutôt bien engagée même si, dans le camp Kretinsky, on reste dubitatifs sur les capacités du consortium à prendre en charge la dette du groupe.

Thalès – pas officiellement candidat – ne s’interdit rien

En tout cas, les discussions en cours, ne devraient pas remettre en cause la volonté de l’Etat de reprendre l’intégralité des activités d’Advanced Computing, de Mission-Critical Systems et de Cybersecurity Products de la division BDS (Big Data & Cybersécurité). Des entités stratégiques qui gèrent, entre autres, les supercalculateurs pour l’armée (Bull SA), les systèmes d’écoute pour les services de renseignement ou encore les logiciels pour le Rafale. Des négociations sont en cours entre Bercy et les acteurs privés susceptibles de participer à cette opération.

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Thalès – qui occupe la première place dans le classement de la souveraineté économique du cabinet Vélite – est souvent cité comme participant à cette opération. Le groupe assure ne pas être intéressé par l’acquisition d’Atos BDS dans sa globalité, mais regarde « toutes les opportunités en ligne avec sa stratégie d’acquisition » et ne « s’in[...]

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