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« Les études n’étaient pas une option » : cet étudiant sportif de haut niveau en lice pour les JO

DR

A 25 ans, Simon Boypa, spécialisé dans le 400 mètres et le relais 4x400 mètres, participe aux dernières qualifications aux JO de Paris 2024 qui se tiennent du 28 au 30 juin à Angers. Alors qu’en France, rares sont les athlètes qui poursuivent leurs études, le jeune homme est sur le point d’être diplômé du programme grande école de Grenoble Ecole de Management (GEM).

Le chronomètre est enclenché. D’ici la fin du week-end, Simon Boypa saura s'il est sélectionné aux Jeux Olympiques (JO). Spécialisé dans le 400 mètres et le relais 4x400 mètres, le jeune homme de 25 ans s’apprête à participer aux Championnats de France Elite d’athlétisme qui se tiennent à Angers (Maine-et-Loire) à partir de ce vendredi 28 juin. Un dernier passage obligé pour se qualifier définitivement aux Jeux de Paris. « Ce sera le couperet, je vais tout donner pour y arriver », espère-t-il.

Une étape importante pour ce médaillé de bronze aux Championnats d’Europe de Munich en 2022, qui pratique l’athlétisme depuis le collège. L’aboutissement aussi d’un marathon académique pour celui qui termine en ce moment son master à Grenoble Ecole de Management (GEM) après sept ans d’études, de stages et de compétitions. Une exception dans l’enseignement supérieur, tant la conciliation entre sport de haut niveau et scolarité relève du parcours du combattant pour nombre d’athlètes.

« Continuer sans diplôme, c’est se tirer une balle dans le pied pour plus tard »

« Pour moi, les études n’étaient pas une option, affiche Simon, originaire de Marly-le-Roi (Yvelines). Mes parents m’ont toujours dit que c’était la condition pour continuer le sport et ils ont raison. C’est déjà difficile de trouver un bon travail avec un bac + 5 alors continuer sans diplôme, c’est se tirer une balle dans le pied pour plus tard. » Une fois son bac S en poche, le jeune homme se dirige en 2017 vers un bachelor de l’école de commerce spécialisée Sports Management School (groupe Planeta), « pour être plus encadré qu’à la fac et parce que je voulais travailler dans l’univers du sport ».

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