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Ascometal: décision le 8 juillet sur la seule offre de reprise restante

Lors d'une mobilisation de salariés d'Ascometal devant leur usine à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, le 20 mai 2014 (BORIS HORVAT)
Lors d'une mobilisation de salariés d'Ascometal devant leur usine à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, le 20 mai 2014 (BORIS HORVAT)

Le tribunal judiciaire de Strasbourg rendra le 8 juillet une décision très attendue sur l'avenir du groupe sidérurgique Ascometal et ses 800 salariés, en redressement judiciaire, après avoir examiné vendredi la seule offre de reprise restante.

Après le désistement du groupe français Europlasma, qui avait déposé une offre de reprise portant sur l'ensemble des sites d'activités et 650 salariés, la dernière offre en présence est celle portée par le fonds d'investissement britannique Greybull, qui propose de reprendre la quasi-totalité des salariés (ne seraient supprimés que 23 emplois dans la holding).

L'offre est conditionnée à une aide de plusieurs dizaines de millions d'euros de l'Etat.

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Selon Bercy, "cette offre a été permise par un accompagnement financier important de l'Etat qui prendrait en cas de validation du tribunal la forme à très brève échéance d'un prêt de 45 millions d'euros pour favoriser une croissance solide et pérenne de l'entreprise dans le respect du régime des aides d'Etat".

L'offre de Greybull "prévoit 175 millions d'investissements au total, mais le gros de la somme doit être apporté par l'Etat", a indiqué à l'AFP Yann Amadoro, délégué CGT, à l'issue de l'audience qui se tenait devant la chambre commerciale du tribunal.

"L'Etat doit apporter 85 millions et Greybull 90 millions d'euros, mais le financement de Greybull n'arriverait que dans un an, ce qui veut dire que l’Etat doit mettre de l'argent très vite", a expliqué M. Amadoro.

Selon lui, la trésorerie disponible à Ascometal ne permettrait pas de poursuivre l'activité au-delà de deux semaines.

"On n'est pas rassurés", a confié le responsable syndical, à deux jours du premier tour des élections législatives. "Qui se souciera de nous le 8 juillet?", après un second tour qui pourrait rebattre les cartes politiquement, s'est-il interrogé.

"Le contexte politique n'est pas stable", a aussi déclaré à l'AFP Alain Hilbold, de la CFDT. "On a bon espoir que le tribunal tranche favorablement, mais il y a encore quelques zones d'ombre, notamment sur le financement", a-t-il ajouté à propos de l'offre de Greybull.

Ascometal dispose d'une aciérie à Hagondange (Moselle) et de trois sites d'usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (dans le quartier du Marais) et Leffrinckoucke (Nord).

Le projet de Greybull prévoit d'investir dans une "voie lingot" à Hagondange, destinée à produire des lingots pour la fabrication d'obus, et de rouvrir le laminoir à Dunkerque (usine des Dunes) qui avait été fermé en 2019.

Le devenir de l'aciérie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône — 330 salariés) avait été tranché par le tribunal le 31 mai: elle doit être reprise par l'industriel italien Marcegaglia.

apz-pau/bdx/ber