Arnaques : quand l'amour devient un piège financier «à plusieurs centaines de milliers d'euros»
«L’Arnacoeur». Si ce titre évoque un film romantique, il pourrait tout aussi bien désigner un type d’escroquerie en ligne en très forte progression : les arnaques sentimentales. En 2023, le site Cybermalveillance.gouv a enregistré une augmentation de 91% des demandes d'assistance pour ce secteur : 1 200 victimes ont contacté la plateforme, contre 600 en 2022.
Jean-Jacques Latour, directeur de l'expertise cybersécurité de Cybermalveillance.gouv, affirme que même si les demandes ne représentent que moins d’1% du total des arnaques répertoriées par la plateforme, cela constitue néanmoins un véritable «phénomène». Selon lui, les chiffres rapportés sont probablement «très en deçà de la réalité». Le nombre de victimes pourrait être «facilement multiplié par 10».
L’auteur de «romance scam», comme on l’appelle dans la langue de Shakespeare, approche sa victime sur «les réseaux sociaux ou sur les applications de rencontre», précise Jean-Jacques Latour. C’est le début d’un processus laborieux. En utilisant des messages, voire des vidéos et des photos - qui ne sont, bien sûr, pas authentiques - l’escroc crée une relation amoureuse avec sa victime, ce qui lui permet ensuite de lui extorquer de plus en plus d’argent.
Le mode opératoire diffère selon la proie choisie. Lorsque les victimes sont des femmes, l’escroc prend souvent le visage «d’un riche entrepreneur, quelqu’un qui vit de ses rentes ou d’un légionnaire en opération extérieure», indique l’expert. Sous ces prétextes, il sollicite de (...)
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