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Après la dissolution de l’Assemblée, Bruxelles plus que jamais inquiète pour l’avenir de la France et de l’Europe

AFP / NICK GAMMON

Deux semaines après l’annonce de la dissolution en France, Bruxelles est toujours sonnée et inquiète. Reportage au Conseil européen qui se tient les 27 et 28 juin.

Fait rarissime, lundi 24 juin, le très respecté Institut Jacques Delors a publié une mise en garde solennelle sur les élections législatives dans l’Hexagone. Elle se terminait par ces mots : « La France ne se sauvera pas toute seule, ni l’Europe sans elle. Au moment où les électeurs retournent voter pour des législatives anticipées des plus décisives pour l’avenir du pays, l’heure n’est pas aux aventures extrémistes illusoires, au repli inquiet sur soi, ni à tourner le dos au projet d’Europe unie mais, au contraire, à y prendre résolument toute sa part, avec ambition. »

En effet, depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin, la bulle bruxelloise tremble. Une inquiétude particulièrement palpable au Conseil européen, qui s’ouvre ce jeudi 27 juin, officiellement pour désigner les candidats aux postes clés de l’Union - les fameux « top jobs » -, mais aussi pour décrypter ce qui pourrait se passer en France, l’un des pays fondateurs de l’Europe.

Lire aussiUE : les dirigeants visent un accord sur les postes clés à la fin juin

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« C’est un véritable cauchemar pour nous tous ! » A Bruxelles, comme dans les capitales de l’Union, ambassadeurs et diplomates ne se remettent toujours pas des « snap elections », les élections anticipées, à venir dans l’Hexagone, et de leurs résultats potentiels.

Entre conseillers et sherpas des dirigeants, il n’est question que des « errements de Paris ». On continue de parler de « poker », de « risque inconsidéré », d’un président français « emporté par son hubris ».

Une campagne électorale digne d' « une série sur Netflix »

« J’ai d’abord été sidérée, maintenant je suis encore sonnée, raconte la numéro 2 d’une grande chancellerie à Paris. Je continue d’envoyer chaque soir une note de mise à jour à mes supérieurs au ministère, tant il y a de rebondissements. » Elle comme d’autres de ses homologues ont fait appel aux lumières de politologues parisiens de renom, « pour essayer de comprendre ». Un diplomate balte raille : « C’est [...]

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