Alsace : un mois après son lancement, le RER est déjà un échec
Il s'appelle le REME, comprendre Réseau express métropolitain européen, et avait été lancé à Strasbourg seulement deux semaines après la volonté affichée par Emmanuel Macron de lancer des RER dans dix métropoles de l'Hexagone. Initié en 2018, ce projet prévoyait 800 trains supplémentaires par semaine avant 1.000 trains à partir de l'été 2023. Le but affiché étant une augmentation de 43% de l'offre de transport sur le réseau reliant 95 gares. Mais selon nos confrères du Parisien, un mois après, les usagers déchantent déjà. Car mardi 17 janvier, à l'issue d'une réunion entre la SNCF, la région Grand Est et l'Eurométropole de Strasbourg, le message était clair : seulement "un RER sur deux circulera jusqu’à la fin du mois de mars".
On est donc loin de 800 trains promis et des 1.000 à partir de cet été. En cause, des problèmes quotidiens sur les lignes. Une usagère interrogée par Le Parisien explique qu'il ne "se passe pas une journée sans qu’un train soit supprimé ou retardé". Avec un abonnement à 113 € par mois, elle qualifie le service de "déplorable". Raison pour laquelle elle a lancé une pétition qui a déjà recueilli 2.600 signatures en dix jours. Le manque de conducteur semble être un des gros écueils depuis le lancement, comme le confirme une autre usagère qui doit aller à Strasbourg tous les jours. "Par exemple, mardi, je n’avais qu’un train à 5 h 30 du matin pour me rendre à Strasbourg, alors que le trajet dure trente minutes et que je commence mon travail à 9 h", lance-t-elle. (...)
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