Affaire du « Grêlé » : nouvelle révélation sur le profil du tueur en série
« Le Parisien » rapporte que François Vérove était un grand amateur de films d'horreur, dont il se serait inspiré pour deux de ses crimes.
Le tueur en série soupçonné de quatre meurtres et six viols dans l'affaire dite du « Grêlé » était-il un grand amateur de films d'horreur ? C'est en tout cas ce que rapporte Le Parisien, qui est parvenu à entrer en contact avec des proches de François Vérove, l'ancien gendarme et principal suspect dans cette affaire qui s'est suicidé par overdose de médicaments le 27 septembre comme l'avait révélé Le Point après avoir été convoqué pour un prélèvement ADN.
En remontant le fil de sa vie, ses amis se souviennent et rapportent au quotidien sa passion pour les films d'horreur. L'un d'eux, qui témoigne sous couvert d'anonymat, évoque son attirance pour le « gore » et affirme qu'il était un grand fan du film Cannibal Holocaust, réalisé par Ruggero Deodato, qui avait été interdit de diffusion dans une soixantaine de pays en raison de ses scènes d'une extrême violence.
Ce long-métrage reste l'un des plus controversés de l'Histoire, tout comme de nombreux films d'épouvante italiens des années 1970-1980 que le « Grêlé » appréciait et dont les principaux thèmes étaient le cannibalisme, le viol et la torture, soulignent nos confrères. Cette information est loin d'être anodine puisqu'au moins deux des crimes du tueur en série auraient été effectués d'une manière similaire à celle de scènes d'horreur du film.
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