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Accusé de harcèlement sexuel, Andrew Cuomo refuse toujours de démissionner

Le gouverneur de New York Andrew Cuomo, dont une enquête indépendante lancée par la procureure a déterminé qu’il avait harcelé sexuellement plusieurs femmes, résiste pour l’heure aux appels à la démission.

Une enquête dévastatrice, mais toujours pas de démission. Deux jours après la publication du résultat d’une enquête indépendante commandée par la procureure de New York Letitia James, le gouverneur démocrate de l’Etat résiste toujours aux appels à la démission. Pourtant, les enquêteurs ont conclu qu’il avait bien harcelé sexuellement 11 femmes, ordonnant même «des mesures de représailles à l’encontre d’au moins une employée pour avoir témoigné».

Selon le «New York Times», Lindsey Boylan, la première femme à avoir publiquement témoigné en décembre dernier, compte poursuivre en justice Andrew Cuomo et ses conseillers, les accusant d'avoir voulu faire d’elle un exemple en l’attaquant après ses accusations, diffusant son dossier personnel à la presse et faisant circuler une lettre mettant à mal sa crédibilité : «Il devait envoyer un message à toutes les autres survivantes, montrer que c’est ce qui arrive quand on s’oppose la machine du bureau du gouverneur», a assuré son avocate Jill Basinger au quotidien.

Le gouverneur a nié avoir harcelé sexuellement toute femme, présentant ses excuses pour tout sentiment de malaise qu’il aurait inspiré, évoquant des malentendus qu’il met sur le coup d’un fossé générationnel et culturel. Pour sa «défense», il a fait réaliser une compilation d'images le montrant embrassant ou ayant des gestes d'affection envers plusieurs personnes, enfants comme adultes, anonymes et célébrités, pour prouver son côté «chaleureux». Parmi ces images figurent celles de responsables politiques prenant des femmes dans leurs bras, dont George W. Bush enlaçant une rescapée de l'ouragan Katrina.


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