50 ans de travaux, 40 millions de dollars… Découvrez City, "la plus grande œuvre d’art contemporain au monde"

50 ans de travaux, 40 millions de dollars… Découvrez "City, la plus grande œuvre d’art contemporain au monde" (Crédit : tripleaughtfoundation) (tripleaughtfoundation)

L'artiste américain Michael Heizer a débuté la construction de "City" dans les années 1970. Elle va enfin ouvrir au public.

Mieux vaut tard que jamais diront sans doute les mauvaises langues. Après 50 ans de travaux, l’étonnant ouvrage de l'artiste Michael Heizer, spécialisé dans les sculptures à grande échelle et le "Land art", va ouvrir à un nombre limité de visiteurs sur le site de la Triple Aught Foundation à partir du 2 septembre dans le désert du Nevada, aux États-Unis.

Half a century in the making, the artist Michael Heizer’s astonishing megasculpture in a remote Nevada valley is finally opening to visitors. "I am not here to tell people what it all means. You can figure it out for yourself," he said. https://t.co/uJpLxWdKIo pic.twitter.com/h0i3miI3yP

— The New York Times (@nytimes) August 19, 2022

150 euros l'entrée

Baptisée "City", l’oeuvre, encore "inachevée" selon l’artiste et qui s’étend sur un peu plus de 2 kilomètres, brille par son gigantisme et son excentricité. Depuis la pose de la première pierre au début des années 70, pas moins de 40 millions de dollars ont été engloutis pour mener à bien le projet. Initialement financée par Heizer lui-même, la construction a finalement reçu le soutien de nombreux collectionneurs, institutions et mécènes tout au long du demi-siècle. La sculpture, loin de l’idée des villes que l’on connaît aujourd’hui, faite d’un monticule de terre, de rochers et de grands éléments construits en béton, se veut un hommage aux ruines antiques. "Je ne suis pas ici pour dire aux gens ce que tout cela signifie. Vous pouvez le découvrir par vous-même", a déclaré l’artiste au New York Times.

L'un de ses deux grands monuments, "Complex One", le tout premier segment de "City" construit par Heizer, peut évoquer un immense mastaba ou autel. L'autre édifice, appelé "45°, 90°, 180°", consiste en une place en béton supportant plusieurs rangées de triangles et de rectangles de plus en plus imposants. Voir de ses propres yeux "la plus grande œuvre d’art contemporain au monde" a un prix : 150 euros et 100 euros pour les étudiants.

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