3,50 euros le litre d'essence : cinq vendeurs à la sauvette interpellés en région parisienne

Ces derniers mois, on pouvait lire dans la presse des cas de vendeurs à la sauvette d'essence. Ces derniers achetaient, parfois avec des cartes d’essence professionnelles volées, du carburant qu'ils revendaient ensuite un peu moins cher que le prix affiché. Mais cette fois, avec de nombreuses stations à sec dans l'Hexagone, les escrocs n'hésiteraient pas à proposer du carburant à des prix bien plus élevés, rapporte BFMTV, mardi 11 octobre. Dans la nuit de lundi à mardi, cinq individus âgés d'une vingtaine d'années ont ainsi été interpellés. Le premier, qui se tenait près d'une station essence d'Arcueil dans laquelle il avait rempli ses bidons, proposait le litre à 3,50 euros - il avait près de 95 litres dans son véhicule.

Même chose pour quatre autres jeunes hommes, interpellés aussi près d'une station essence à Créteil, rapportent nos confrères. Ils avaient chacun près de 100 litres de carburant, qu'ils proposaient également au prix de 3,50 euros. Lundi, le ministère de la Transition énergétique estimait que près de 30% des stations-service souffraient de difficultés d'approvisionnement. Le gouvernement envisage d'interdire le remplissage des jerricans dans tout le pays, afin d'éviter que certains "constituent des stocks inutiles", a confirmé le ministère à Capital. "Ne faites pas de stocks de précaution car cela aggrave la situation", a expliqué la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Dans certains départements, la mesure avait déjà été prise sur le (...)

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