10 h 52, l’Assemblée nationale se fige pour les victimes de l’attaque d’Annecy
« Je vous invite à respecter une minute de silence et souhaite que les conséquences de cette attaque gravissime ne conduisent pas à ce que la Nation soit endeuillée. Nous n’avons pas plus d’informations mais des enfants sont en urgence absolue et la Première ministre se rend sur place. »
Il était 10 h 50 ce jeudi matin lorsque la nouvelle de l’attaque au couteau survenue à Annecy, qui a blessé grièvement plusieurs enfants, notamment, a parcouru l’hémicycle de l’Assemblée nationale, poussant la présidente Yaël Braun-Pivet à faire respecter une minute de silence. Tous les députés présents, les agents, le public et la presse se sont levés dans la foulée.
La nouvelle a ensuite fait baisser considérablement la tension de cette séance jusque-là surchauffée, mettant fin, pour un moment, au brouhaha et aux invectives lancées depuis les fauteuils rouges de l'Assemblée.
« C’est un lieu de passage, emblématique d’Annecy, avec des écoles maternelles autour, qui a été touché. Je pars à midi sur place avec la Première ministre » a indiqué le député Renaissance de la deuxième circonscription de Haute-Savoie, Antoine Armand, depuis le Palais-Bourbon.
La politique a vite repris ses droits…
Mines graves, visages penchés sur leurs téléphones, les parlementaires se sont ensuite brièvement agités de nouveau pour la fin de la discussion sur la proposition de loi Liot, visant notamment à abroger la réforme des retraites. Rappelons que l’article destiné à l’abroger n’a pas été retenu pa...