Ça roule pour les Chinois, et nous, et nous, et nous…
À Pékin, Shanghai ou même Wuhan où vient de se tenir le Salon de l'auto comme si la pandémie n'était pas partie de là, les concessionnaires affichent un large sourire. Les ventes de voitures particulières en Chine ont en effet enregistré en octobre une hausse de 8 % sur un an, à un rythme légèrement supérieur au mois précédent. Premier pays touché par le nouveau coronavirus mais aussi premier à s'en sortir, la Chine apparaît comme un baromètre de la reprise espérée de l'économie mondiale.
Mais pas en France, où les fermetures de concessions dues au confinement ont quasi gelé les transactions, alors qu'elles restent théoriquement possibles par Internet. Mais, sauf pour un achat d'opportunité avant la fin de l'année, les envies de changer de voiture semblent piétinées définitivement par les effets d'une fiscalité punitive en 2021-2022. Au lieu d'encourager la consommation, le gouvernement français, au nom de l'écologie, triture les règles naturelles du marché au seul avantage de la voiture électrique et d'une espèce rare d'acheteurs.
Au lieu de cela, en Chine, pas de changement aux règles en vigueur afin d'accompagner la sortie de crise. Après un plongeon en début d'année pour cause d'épidémie, les ventes automobiles du géant asiatique avaient bondi en août (+ 8,8 %), signant leur progression la plus rapide depuis 2018, avant de se tasser en septembre (+ 7,4 %).
Le luxe très prisé
Mais le mois dernier a confirmé le rebond. Un total de 1,992 million de voitures o [...] Lire la suite