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Le franc suisse à parité avec l’euro

La lame de fond provoquée par la décision de laisser s’apprecier le franc suisse, prise jeudi par la banque nationale suisse, continue vendredi de secouer les marchés en frappant de plein fouet l‘économie helvétique. La bourse de Zürich a encore reperdu 6% vendredi et le franc suisse qui avait gagné 20% jeudi, s‘échangeait autour de un euro. Une des premières conséquences de la hausse du franc Suisse c’est l’augmentation du pouvoir d’achat de la monnaie helvétique. Les travailleurs frontaliers en profitent. “Pour moi c’est une excellente nouvelle affirme Jean. Pour les vacances, pour les commissions. Je fais beaucoup de commissions en France, c’est beaucoup moins cher qu’en Suisse. Et là encore moins, il faut en profiter”. La décision de la Banque nationale suisse a créé un vent de panique en Pologne oú plusieurs centaines de milliers de personnes détiennent des crédits immobiliers libellés en francs suisses; le zloty polonais ayant décroché lui aussi de 20% par rapport à la devise helvétique. “En contractant un emprunt en devise étrangère on prend un certain risque, affirme Marcin Krason, un expert immobilier. Les personnes qui ont pris ce risque en Pologne ont été d’accord pour le prendre. Pendant quelques années, les mensualités étaient très basses. Ensuite c‘était pas trop mal non plus mais aujourd’hui c’est très dur”. En Pologne, 40% des crédits immobilliers sont libellés en francs suisses. En Hongrie aussi ils sont des centaines de milliers à avoir contracté ce type de prêts. Mais à la différence de la Pologne, les citoyens endettés sont désormais protégés par les autorités hongroises contre le type d’envolée qu’a connue jeudi la monnaie suisse. En France le problème touche un certain nombre de collectivités territoriales (mairies, conseils généraux) qui renégocient actuellement avec les banques les termes de contrats de prêts signés il y a quelques années et indexés sur la parité entre l’euro et le franc suisse.