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Loïc Féry : cette star de la City donne des leçons de gestion à la Ligue 1

S'il y a un match que Loïc Féry ne voulait pas rater, c'etait bien celui du 27 août. Au stade du Moustoir de Lorient, ses «Merlus» — ainsi que l'on surnomme les joueurs locaux — ont reçu l'AS Nancy Lorraine, l'équipe de la ville où il est né, il y a trente-sept ans. Mais, pour arriver à suivre les rencontres du club qu'il a racheté en 2009 par amour de la Bretagne où il passait ses vacances petit, il doit jongler avec un emploi du temps très chargé. Veiller sur les trois enfants qu'il a eus avec l'ancienne championne de tennis Olivia Gravereaux, et mener tambour battant ses affaires.

Car, en semaine, Loïc Féry est un financier de haut vol à la City. Après avoir gravi les échelons de la banque d'affaires, à la Société générale puis chez Calyon, ce diplômé d'HEC a créé en 2007 sa propre société, Chenavari. Elle gère aujourd'hui 1,3 milliard d'euros d'actifs pour le compte de fonds de pension, de banques privées ou de grosses fortunes. Des investisseurs pour l'instant gâtés : malgré la crise, Toro, son fonds phare, a dégagé 108% de rentabilité annuelle depuis son lancement à l'été 2009 !

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C'est bien connu, il est difficile de gagner autant dans le foot. Et pourtant, depuis que Loïc Féry en a pris les commandes en 2009, le FC Lorient a dégagé de 6 à10% de marge nette sur un budget d'environ 30 millions d'euros. Pour y parvenir, cet excellent footballeur — il a évolué comme attaquant dans le Championnat de Hong Kong — applique le système de rémunération des traders.

«Nous dérisquons le modèle économique en essayant de verser 50% de part variable aux joueurs, en fonction des recettes.» Des bonus qui les motivent visiblement, puisque le FCL a terminé à la 7e et à la 11e place de la Ligue 1 ces deux dernières saisons, un beau score vu son petit budget. Loïc Féry ne veut toutefois pas rester l'éternel Petit Poucet. Il a déjà investi 12 millions d'euros dans les infrastructures du club et espère une nouvelle tribune d'ici 2015.

Gilles Tanguy

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