Voitures de sport électriques : nos coups de foudre
La conversion rapide de l'industrie automobile à la propulsion électrique rebat les cartes, bouleversant une hiérarchie bien établie jusque-là dominée par des marques prestigieuses. Meilleur exemple de ce changement radical : l'avènement de Tesla, la marque américaine pionnière de la voiture électrique haut de gamme créée en 2003 et devenue une nouvelle référence dans ce domaine, jusqu'à régner sur ce marché spécifique grâce aux ventes records de ses Model 3 et Y. Or Tesla a justement présenté, l'an dernier, la Model S Plaid, une grande routière aux performances ébouriffantes (1 020 ch, 0 à 100 km/h en 2,1 s – à partir de 109 990 €) capable de rivaliser avec les meilleures voitures de sport du moment, et ce quel que soit leur mode de propulsion.
Quant au Roadster, qui devrait être présenté d'ici à la fin de l'année, Elon Musk, l'emblématique patron de la marque américaine, a annoncé dans son style habituel tout en nuances : « Il n'y aura jamais d'autre voiture comme celle-ci – si on peut même appeler cela une voiture », en faisant notamment référence à sa capacité d'accélération inédite. En attendant, le titre de la voiture de sport électrique la plus performante dûment commercialisée revient à une autre start-up, croate celle-là, Rimac, dont la Nevera revendique une vitesse de pointe de 412 km/h et un 0 à 100 km/h en moins de 1,8 s, le tout pour un prix stratosphérique de 2 millions d'euros hors taxe.
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