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«Uber Shit» : la plateforme craint un amalgame avec ses services

Pixabay

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, emploie régulièrement l'expression «Uber Shit» pour désigner les trafiquants de drogue qui utilisent les réseaux sociaux pour livrer leurs produits directement à domicile. Un usage sémantique qui a poussé l'entreprise de livraison de repas à réagir. «Nous déplorons l’utilisation de l’expression 'Uber Shit' qui risque de générer un amalgame dont pourraient pâtir les 1 300 livreurs indépendants qui se connectent chaque semaine pour effectuer des livraisons sur l’application Uber Eats à Marseille», confie jeudi matin à La Provence un porte-parole d'Uber Eats France qui craint que cela ne crée une confusion avec les services de la plateforme.

Lors de son déplacement à Marseille pour l'inauguration d'une nouvelle unité de CRS, Gérald Darmanin a de nouveau utilisé l'expression «Uber Shit», qui est une contraction entre Uber Eats, la plateforme qui a révolutionné la livraison à domicile, et le terme «shit» qui désigne la résine de cannabis en argot. «Le trafic de drogue prend d'autres formes, comme la livraison à domicile que l'on appelle vulgairement 'Uber Shit'», a-t-il déclaré pendant sa visite, suscitant ainsi l'agacement des responsables d'Uber Eats en France.

Le représentant de la plateforme a tenu à rappeler qu'Uber Eats est exclusivement dédiée à la livraison de repas et de courses et a adopté «une approche de tolérance zéro à l'égard de tout comportement illégal sur l'application». Reste à savoir si cela suffira à convaincre les responsables (...)

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