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TRIBUNE. "Une autre ubérisation est nécessaire"

"Deux ans après #MeToo, un autre mouvement est apparu sur les réseaux sociaux. ­#UberCestOver a mis en pleine lumière les violences sexistes et sexuelles dont sont victimes des clientes de la ­plateforme de ­transport. Rencontrer les victimes de telles agressions commises par des chauffeurs Uber ­conduit à un ­constat dramatique : faute de ­responsabilisation des plateformes, le pouvoir politique n'a pas su anticiper ces méfaits et protéger suffisamment nos ­concitoyens. Le mythe de l'ubérisation pure et parfaite a vécu et les plateformes numériques méritent qu'on leur rappelle leurs devoirs.

Lire aussi - Salaire, âge, formation : qui sont vraiment les chauffeurs Uber?

À propos des agressions, Uber se dédouane en expliquant qu'il n'était qu'une interface de mise en relation. La justice européenne l'a pourtant clairement affirmé : Uber n'est pas un intermédiaire numérique, c'est un opérateur de transport. L'Europe a du bon, sachons nous en servir. La question à traiter est bien celle de la responsabilité des applications telles qu'Uber ou Deliveroo.

Une solution existe

Dans la loi d'orientation des mobilités, le gouvernement avait voulu créer une charte de ­responsabilité sociale pour ces plateformes. Le ­Conseil ­constitutionnel a censuré partiellement cette disposition au motif que c'est au juge d'apprécier s'il existe un lien de subordination entre la plateforme et son prestataire de service, et donc s'il y a lieu de requalifier en ­contrat salarié leur relation.

Cela nous o...


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