Comment Toyota fabrique les véhicules pour les athlètes paralympiques
Depuis le ciel bleu, le soleil chaud baigne de sa lumière celle qui fut en 1971 la première usine de Toyota en Europe : la fabrique Toyota Caetano de la municipalité portugaise d'Ovar, située au sud de Porto. C'est ici qu'on trouve la ligne d'assemblage du Land Cruiser, l'un des véhicules les plus emblématiques de la marque japonaise, exporté notamment vers l'Afrique du Sud. « L'entrepreneur portugais Salvador Fernandes Caetano a été un pionnier. Après avoir bâti une usine de carrosseries de bus, il est parti dès 1946 au Japon où il a noué des relations avec la famille Toyoda à la tête de Toyota. Il est ainsi devenu en 1968 le distributeur exclusif du groupe japonais et le seul dont Toyota a accepté de ne pas détenir 100 % du capital », raconte Rita Doria, chef du marketing, de l'innovation et l'expérience client à Toyota Caetano Portugal.
À Ovar, les ouvriers savent encore travailler à la main, sans machine. On ne croise pas d'AVG, ces petits robots à guidage automatique qui remplacent progressivement les ouvriers pour certaines tâches répétitives dans les usines automobiles les plus modernes de la planète. On déballe à la main les pièces détachées des colis reçus du Japon, on soude, on perce et on visse soi-même. Ce savoir-faire manuel a convaincu Toyota de fabriquer ici un nouveau modèle qu'il a fait sur mesure pour les athlètes et les visiteurs handicapés, l'Accessible People Move ou APM. Partenaire mondial du Comité international olympique et du Comité [...] Lire la suite