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Thomas Pesquet sort un nouveau livre, avant de partir vers la Lune ?

Thomas Pesquet estime avoir de bonnes chances de faire partie d’une future mission lunaire.
JULIEN DE ROSA / AFP Thomas Pesquet estime avoir de bonnes chances de faire partie d’une future mission lunaire.

ESPACE - Ma vie sans gravité. Voilà le titre du nouveau livre de l’astronaute français Thomas Pesquet. Après plusieurs ouvrages de photographie, il a décidé d’écrire pour revenir sur son expérience loin de la Terre et comment il est devenu le plus jeune Européen recruté comme astronaute, à 31 ans. Un moyen de raconter les coulisses, sans filtre, et surtout de réunir au même endroit les réponses aux questions qui reviennent inlassablement.

Le Normand de 45 ans se dévoile, notamment dans les moments de doute, les difficultés ou encore son rapport à la peur. « Elle s’invite régulièrement, que ce soit au lancement ou dans la station, lors d’une situation d’urgence. Le meilleur moyen de maîtriser cette peur-là, c’est de se préparer au maximum », estime l’astronaute au Parisien. Il revient également sur sa relation avec sa compagne Anne Mottet, ingénieure agronome.

Ce nouveau livre, riche, témoigne de l’expérience accumulée par Thomas Pesquet, alors qu’il est l’astronaute européen le plus expérimenté avec près de 400 jours passés dans l’espace (et le plus grand nombre de sorties extra-véhiculaires). Il avait mené en 2016 sa première mission au sein de la Station Spatiale Internationale (ISS), avant de retourner dans l’espace une deuxième fois en 2021. Il était devenu à cette occasion le premier Français à commander l’ISS.

De grandes chances d’aller sur la Lune

Concernant son avenir, le Français n’a malheureusement pas été retenu pour faire partie de la mission Artémis 2, qui s’intègre dans le programme éponyme lancé par la NASA dont le but est de retourner sur la Lune. Cette mission, qui est annoncée pour novembre 2024, verra trois Américains et un Canadien faire un vol de la lune durant une dizaine de jours. La mission d’après, Artémis 3, est prévue pour l’instant en 2025 et doit faire poser le pied sur le sol lunaire à des astronautes.

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La NASA ne travaille pas seule sur ce projet, étant en collaboration avec le Japon le Canada et l’ESA (agence spatiale européenne). Pour savoir quels sont les astronautes sélectionnés, la question du mérite n’est pas seule. La contribution de son pays dans le projet (en fournissant du matériel, des technologies etc.), pèse aussi lourd dans la balance. Et bonne nouvelle, l’ESA est le principal contributeur. Ainsi, plusieurs places pour des astronautes de l’ESA ont déjà été négociées pour les missions à venir, entre 2025 et 2030.

« L’ESA dit que ce seront des gens qui sont déjà allés dans l’espace, qui ont un peu d’expérience… On va dire qu’aujourd’hui en France, et même en Europe, personne ne possède plus de chances que moi d’y aller, même si ce n’est pas une certitude », estime Thomas Pesquet au Parisien.

Outre le retour sur la Lune, le programme Artémis doit servir de répétition avant d’aller sur Mars. La NASA espère en effet établir une présence durable sur le sol lunaire avant de s’aventurer plus loin dans l’espace. Concrètement, l’ambition est de construire une base à sa surface ainsi qu’une station spatiale en orbite autour d’elle. Apprendre à vivre sur la Lune doit permettre de tester toutes les technologies.

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