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Thaïlande : La colère grandit sur fond de vague épidémique et d'économie morose

THAÏLANDE : LA COLÈRE GRANDIT SUR FOND DE VAGUE ÉPIDÉMIQUE ET D'ÉCONOMIE MOROSE

BANGKOK (Reuters) - Un an après le début des manifestations par des étudiants contre le gouvernement thaïlandais soutenu par l'armée, le Premier ministre Prayuth Chan-ocha doit faire face à une colère grandissante dans un contexte de hausse des infections au coronavirus et d'économie morose, mais cette fois, certains de ceux qui demandent au Premier ministre de démissionner sont ses anciens alliés.

Jeudi, trois groupes distincts de manifestants ont défilé pour demander la démission de Prayuth Chan-ocha, qui est arrivé au pouvoir pour la première fois en 2014 lorsque, en tant que chef de l'armée, il a mené un coup d'Etat militaire contre un gouvernement élu.

Pourtant, avec l'armée et le palais toujours derrière lui, il est difficile de voir comment le Premier ministre thaïlandais pourrait être destitué.

La constitution de 2017, rédigée par les militaires, stipule que le Sénat, nommé par l'ancienne junte, vote pour le Premier ministre avec la Chambre des représentants élue, ce qui rend presque impossible sa destitution.

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Cette semaine, le Parlement débat de possibles amendements à cette constitution.

Avec les partis d'opposition, deux partis membres de la coalition au pouvoir sont favorables à des changements qui supprimeraient le droit du Sénat de voter pour le Premier ministre.

Mais les modifications de la constitution doivent également être approuvées par le Sénat - et il y a peu de chances que l'organe vote pour réduire son propre pouvoir.

Les prochaines élections générales sont prévues pour 2023.

(Panu Wongcha-um; version française Camille Raynaud)