Taux: la Grèce reste préoccupante mais marché très stables.

(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -Malgré les pourparlers en cours avec Angela Merkel, l'effondrement des dettes souveraines induit que la Grèce se rapproche soit d'une capitulation d'Alexis Tsipras et de Syriza devant la Troïka (même si elle ne porte plus ce nom), soit d'une sortie de l'Eurozone.

La BCE conseille en effet aux banques helléniques de ne plus acheter les émissions court terme de la Banque centrale de Grèce.

la BCE (Toronto: BCE-PA.TO - actualité) qui se défend naturellement de peser politiquement dans le dossier grec... mais qui annonce étendre son aide aux banques locales via l'ELA (fond d'urgence) à hauteur de 71MdsE.

Le rendement du '10 ans' grec est purement théorique car plus personne ne traite la dette longue au-dessus des 12%, pas plus que le '2 ans' (qui affiche au-delà des 24% un rendement deux fois plus élevé que le '10 ans').
L'inversion de la courbe témoigne de l'anticipation d'un défaut et d'une sortie de l'Eurozone.

Ailleurs en Europe, la séance est singulièrement insipide avec des variations insignifiantes (jamais supérieures à 0,1Pts d'écart) sauf sur les OAT qui affichent 0,48% contre 0,455% mardi: le Bund est inchangé à 0,1980%, ainsi que le BTP italien à 1,33% et le 'bonos espagnol (1,28%).

Les chiffres du jour ne semblent avoir d'impact majeur: l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne a augmenté de 1,1 point à 107,9 points ce mois-ci, soit un plus haut de huit mois de l'autre côté du Rhin.

Outre Atlantique, les 'stats' continuent de décevoir: les commandes de biens durables ont baissé aux Etats-Unis en février, accusant un repli de 1,4% après une hausse de 2% au mois de janvier, alors que le consensus des économistes prévoyait une évolution relativement stable.





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