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Témoignage. “Au Canada, je suis surqualifié. Voici ce que j’ai fait.”

Les nouveaux arrivants sont surqualifiés, surtout les femmes et celles et ceux qui ont obtenu leur diplômes entre 2006 et 2016. David, un expatrié français, vit cette situation à Toronto. Il explique comment il a dû s’adapter.

Selon Statistique Canada, les immigrants sont près de trois fois plus susceptibles que les Canadiens d’origine d’occuper des postes en deçà de leurs niveaux de scolarité, et ce de façon persistante. “Je pense que c’est tout bonnement le résultat de l’immigration”, affirme David. Originaire du sud de la France, cet ingénieur civil (qui choisit de ne pas révéler son nom de famille) a décidé après plusieurs voyages au Canada de s’installer à Toronto. Il comptait alors vingt ans d’expérience, dont huit comme directeur technique dans deux entreprises où il a dirigé cent vingt personnes.

Arrivé dans la métropole canadienne en 2018, David a d’abord cherché un emploi auprès de compagnies de construction et d’ingénierie. Il a vite déchanté :

J’ai d’abord travaillé comme adjoint à la clientèle dans un centre d’appels du secteur des télécoms.”

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Statistique Canada, rapporte le magazine L’Actualité, définit ainsi la surqualification : “Le fait d’occuper un emploi requérant tout au plus un diplôme d’études secondaires [l’équivalent du baccalauréat en France] pour les travailleurs âgés de 25 à 49 ans titulaires d’au moins un [diplôme universitaire de premier cycle]”. L’étude de l’agence gouvernementale de statistiques portant sur des données récoltées en 2006 et 2016 révèle que 10,1 % des immigrants étaient alors en situation de surqualification persistante contre seulement 3,6 % des non-immigrants. “De plus”, spécifie l’agence,

la probabilité de surqualification persistante était de 6 % chez les personnes ayant obtenu leur diplôme […] en Europe de l’Ouest.”

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