Suzuki Jimny : on n’achève pas les icônes
On peut toujours avoir raison en dehors de l'Hexagone, voire du continent européen. C'est ce que tend à démontrer le petit Suzuki Jimny dont les performances modestes et la spécialisation en véritable 4x4 sont bêtement sanctionnées par une fiscalité bornée. Pas de doute pourtant sur son attractivité, puisque 90 000 exemplaires ont été écoulés en France depuis qu'il y est vendu, c'est-à-dire 30 ans.
Mais ses caractéristiques de franchisseur et son moteur à essence sont durement pénalisés par un calcul fiscal peu fait pour ceux qui sortent du sentier battu des conventions. Avec la traque du CO2, il était passible d'un malus de 60 000 euros, soit 3 fois son prix de lancement, en version automatique et de 18 858 euros en boîte mécanique !
Ce qui change
La seule façon d'échapper totalement à ce malus assassin a été, depuis 2021, d'en faire une version utilitaire. Passé de quatre places, il est vrai à l'étroit, à deux seulement a permis de s'affranchir de cette fiscalité pour raisons professionnelles et de dégager un grand coffre passé de 85 litres auparavant à 863 litres. Seule concession à ses origines japonaises où il est produit (comme en Inde pour le sous-continent), sa porte arrière à ouverture inversée, contre le trottoir.
La porte du vaste coffre, très pratique mais au seuil élevé, ouvre contre le trottoit, signe de ses origines nipponnes © ACE Team, ACE Team
Mais rien de changé sur le Jimny qui met à la portée des professionnels ses capacités de franchisse [...] Lire la suite