Stellantis remet une dose d’essence dans l’électrique
Nous l'avions annoncé le 21 mars dernier, c'est désormais confirmé, la Fiat 500 uniquement disponible en version électrique va effectuer une spectaculaire marche arrière. Afin de trouver des clients en nombre suffisant et de faire tourner les usines italiennes de Mirafiori, la voiture icône de la marque italienne va réintroduire une chaîne de traction thermique sous son capot. Un soupçon d'hybridation sera pour la forme maintenu à bord, sans doute avec un alterno-démarreur.
En annonçant cette décision aux syndicats transalpins, Stellantis cherche aussi à calmer le jeu avec le gouvernement de Giorgia Meloni, pour le moins crispé à son égard. Celui-ci a par exemple saisi sur le port de Livourne 134 Topolino importées depuis le Maroc mais en contravention avec les règles italiennes de l'appellation d'origine car elles arboraient un petit drapeau italien.
Le physique craquant de la Topolino, italianissime, n'a pas suffi à convaincre les douaniers qui ont bloqué 134 exemplaires en provenance de l'usine du Maroc. Le drapeau italien a été vécu par le gouvernement italien comme une provocation.
Sur le même fondement, il a aussi poussé Alfa Romeo à débaptiser in extremis son dernier modèle Milano, rebaptisé à la va-vite « Junior ». Stellantis, soucieux d'arrondir les angles, a du coup ajouté dans la corbeille un autre cadeau, une Jeep qui devrait donner une bouffée d'oxygène à l'industrie transalpine, confrontée au chômage partiel.
Après le plein de « geeks »
En ré [...] Lire la suite